La psychanalyse permet de prendre conscience de nos croyances conditionnées. C'est important car elles sont la source de tous nos attachements et donc de toutes nos dépendances. C’est en cela qu’ elle est un fabuleux outil de libération. Pourquoi ? Parce que lorsque l'on est conscient d'une chose on peut reprendre le contrôle dessus, sinon cette chose nous contrôle. Souvent on essaye de forcer le renoncement à un désir, à une émotion ou une dépendance. Cela ne marche pas. Parce que lorsque l’on veut renoncer à quelque chose, en réalité on s y attache. Pour s'en défaire, il faut la voir clairement. La conscience des motifs inconscients de ce a quoi on s'attache est la seule liberté. Qu’est ce qui fait inconsciemment que j’ai ce désir là, cette émotion là, cette dépendance là ? Ce qui n’est pas pleinement conscient, donc pas pleinement compris, se répète toujours à l’identique. Retenez donc ceci : C’est lorsque l’on comprend les choses en profondeur que l'on peut changer d'état d'esprit et de comportement à leur égard. Plus on est conscient moins on réagit, plus on agit. Plus on agit fluidement et pour son bien.
Cela est d’autant plus important que nos croyances sur nous mêmes et sur le reste font ce que nous faisons de la vie. On interprète et ressent ce que l'on vit avec son conditionnement, donc avec son imaginaire. Les sens, l'attachement, le désir, le besoin sont des filtres à travers lesquels nous lisons le réel.Toutes nos souffrances sont une identification à quelque chose. Sous nos croyances, tout va Bien. Si on va bien, c'est notre affaire. Si on va mal, aussi. Les sentiments négatifs sont en nous. Pas dans la réalité. Les autres n'y peuvent rien. Alors Il est bon de rester ouvert et de remettre en question ce que l'on pense et ce que l'on entend dire. Car a trop suivre certaines croyances, les nôtres ou celles des autres, on risque de perdre notre bien être . Bien souvent on veut d'un bonheur à conditions ( celles de notre histoire personnelle, de notre Idéal, de notre milieu, de notre société, de notre époque) . C'est un bonheur appris, conditionné par nos parents et intégré inconsciemment. Il est important de ne pas s'enfermer dans cet imaginaire. Surtout si celui ci, à l’épreuve de la réalité, nous fait souffrir. Il vaut mieux ne pas faire dépendre son bonheur de la satisfaction de ces désirs conditionnés et ne pas refuser d'être heureux quand ils ne sont pas satisfaits. En travaillant sur soi on peut les transformer en préférences sans autoriser aucunes d'entre elles à être la condition de notre bonheur. Et puis il est toujours possible de trouver du plaisir avec ce que la réalité nous offre quand on ne s'est pas enfermé dans une croyance figée sur ce qu'est le bonheur. Pour autant, il ne s'agit pas de supprimer le désir, il rend vivant. C'est une belle énergie et plus elle est forte, mieux on se porte.
A comprendre ce qui nous conditionne, on peut cesser de vouloir changer les autres, les contingences, nos conjoints, nos amis, nos ennemis, nos supérieurs. Et tout le reste. Quand on comprend le pourquoi de nos réactions conditionnées à leur égard, aucun être ou événement n'a le pouvoir de nous rendre malheureux ou inquiet, ni de nous blesser. Chaque fois que que l'on est malheureux c'est parce que l'on rajoute quelque chose à la réalité à partir d'une croyance imaginaire qui crée: une illusion, une exigence, des attentes, un désir insatiable. Tous susceptibles de produire une réaction négative. Par exemple; quand l'on n'aime pas une personne . Regarder ce qui se passe en soi . Bien souvent on projette sur elle l'image d'une personne qui nous a déçue quand nous étions enfant et on attend quelque chose de cette personne . Quelque chose qui nous a manqué à ce moment passé. En fait il ne faut pas attendre quelque chose. Il ne s'agit pas d’exiger ce quelque chose dont on croit encore avoir absolument besoin, mais seulement de se protéger des conséquences éventuelles de ses actions si elles s'avèrent négatives.
On peut cesser de vouloir prendre en mains la vie de l'autre, de lui dire exactement ce que l'on attend de lui, de lui dire comment se comporter, sous peine de le punir en ayant des sentiments négatifs. On peut aussi cesser d'être un dictateur avec soi même. Ne pas s'obliger à faire des choses. Cesser de se préoccuper d'être accepté ou rejeté. LA VALEUR DE L'ÊTRE EST PERMANENTE. C'est différent de la valeur dans le regard de l'autre. Quand quelqu'un se montre méchant avec nous, en réalité ce n'est pas avec nous mais avec ce que il croit être nous. Il transfère sur nous l' image de quelqu'un de son histoire à qui il en veut. Il agit négativement avec nous car il n' est pas libre, c'est a dire inconscient de ce qui le pousse à agir comme il le fait .
C'est l'image que les autres se font de nous qu'ils acceptent ou qu'ils rejettent. Certes, c'est à double tranchant, personne ne vous accepte jamais non plus. Et pourtant, il est plus facile d'aimer les autres quand on sait cela. N'oublions pas que LES ÊTRES HUMAINS ONT BESOIN D'ETRE COMPRIS, PAS CONDAMNÉS. Et puis des rejets, on en essuiera beaucoup. Cela fait partie de la vie. Ils'agit juste d'accuser le coup et de REBONDIR . De faire autre chose de sympa. La joie est en tout, il faut savoir l'extraire. On peut toujours profiter des bonnes choses de la vie.Un bon repas, un bon vin, le plaisir des sens, de l'esprit, un bon livre, une bonne discussion, des pensées intéressantes. Lorsque l'on vit intensément, on se contente de très peu.
Oui, LES CONDITIONNEMENTS. Nous ne sommes que cela. TOUT EST CONDITIONNÉ.
On regarde tous le monde avec les yeux de sa culture et de son éducation. Il s'agit de voir et d'agir au delà.
Le BESOIN est source de TRISTESSE.
Notre éducation nous à appris à avoir BESOIN DES AUTRES et que le bonheur dépend de L' ARGENT, DE LA RÉUSSITE, D'UN CONJOINT SÉDUISANT, D'UN TRAVAIL INTÉRESSANT, DE DIEU, D'UNE BONNE SANTÉ, ETC....
Oui? MAIS DANS CE CAS ON NOUS A PROGRAMMÉ POUR LE MALHEUR. ON NOUS A DIT QUE NOUS NE POUVIONS ETRE HEUREUX SANS TOUTES CES CHOSES .
Il faut comprendre nos conditionnements, les voir comme des fantasmes construits que l'on est pas obligés de suivre à la lettre. On peut les adapter. C'est l'histoire de tout le monde qui se dit : tant que je n’aurais pas cela ( argent, voiture, amis etc....), je ne serai pas heureux et là il faut se battre pour avoir et se battre pour garder. On nous a conditionné avec l'idée que nous avons besoin de l'amour de cet homme, de cette femme en particulier... C'est pareil. Or, la vie est au dessus des théories. L'attachement, qui est une forme de dépendance, plutôt que d'améliorer la relation lui fait du tord ... En fait, on peux aussi être heureux sans l'autre et du coup on jouit complètement de sa compagnie sans angoisse, sans jalousie, sans possessivité, sans accrochage....
On change en en prenant conscience.
Le Bonheur serait-il un état libre de toute Illusion ?
En réalité, vous n'avez pas besoin de faire des efforts. C'est pour cela que vous êtes fatigués!
Si votre COEUR, vos SENS, votre ESPRIT, ne sont pas OBSTRUÉS, parce que vous êtes conscients de vos conditionnements,
vous sentez,
vous aimez,
vous agissez.
La LIBERTÉ EST INTERNE, c'est bon de la retrouver.
LA DÉPENDANCE L'OBSTRUE.
LE COEUR QUI AIME EST DOUX ET SENSIBLE, MAIS LORSQUE L'ON S'ACHARNE À VOULOIR POSSÉDER CECI OU CELA ON DEVIENT CRUEL, DUR, INSENSIBLE.
Comment aimer quelqu'un dont on a besoin ? On ne peut que l'utiliser ... Parce que si l'on a besoin de l'autre pour être heureux, on doit le manipuler, on doit trouver un moyen de le gagner et de le garder.
C'est la même chose pour tout ce dont on croit avoir besoin.